La surveillance conditionnelle assure le fonctionnement du téléphérique CabriO

Le téléphérique CabriO de Stans est un téléphérique à va-et-vient à deux voies, à deux étages, qui se déplace sur une paire de câbles porteurs et dont les deux cabines peuvent accueillir chacune 60 passagers. Les 30 places sur le pont supérieur ouvert, accessible par un escalier en colimaçon, sont particulièrement appréciées. "Grâce au trajet en téléphérique à ciel ouvert, nous attirons les visiteurs, surtout lorsque le temps est particulièrement beau", explique Stefan Lussi, directeur technique du téléphérique CabriO. Les conséquences d'une panne du téléphérique CabriO, notamment par temps estival, ont été vécues par Lussi et son équipe au milieu de l'année 2019, lorsque le téléphérique a cessé de fonctionner en raison d'un défaut de palier sur l'une des poulies.

Il n'y avait pas de danger pour les passagers, car ceux qui se trouvaient dans les cabines à ce moment-là ont pu être conduits en toute sécurité vers les stations de destination en mode de conduite pontée. Cependant, d'autres passagers se trouvaient encore sur la montagne le soir même. Ces plus de 200 personnes ont été évacuées par hélicoptère. Le coût de la panne était donc élevé, car en plus du manque à gagner des jours suivants et des frais de réparation qui s'ensuivirent, les frais d'intervention des hélicoptères devaient également être pris en charge. Le fabricant et le Stanserhorn-Bahn ont alors révisé la poulie en l'espace d'une journée et le téléphérique a pu être remis en service après un peu plus d'un jour d'arrêt.

Afin d'éviter une future panne, les responsables du Stanserhorn-Bahn ont décidé avec Montalpina AG de procéder à des mesures régulières de l'état des roulements des poulies, en plus des contrôles de routine prescrits par la loi pour la société exploitante. "Dans le cadre de notre Condition Monitoring, nous contrôlons désormais tous les six mois toutes les poulies et les roues motrices pour détecter un éventuel endommagement des roulements ou d'autres anomalies. Nous pouvons ainsi détecter à temps d'éventuels dommages et réagir à temps afin d'exclure un incident comme celui de 2019", explique Patrick Iten, superviseur de la technique d'entraînement de Montalpina AG.

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